:strip_icc():quality(50)/a_la_musique-684fdce53efd2.jpeg)
A la musique, 2024
Pour représenter ce poème bien connu des Carolomacériens, l’artiste ardennaise Le Grain d’Anaïs a décidé de figurer un bourgeois bedonnant dont la forme est dessinée en contour. A l’intérieur de celle-ci, le square de la gare est représenté dans des teintes très chaudes, presque étouffantes évoquant l’Afrique. Issu des Cahiers de Douai, ce poème dresse un portrait satirique et acerbe de la bourgeoisie carolopolitaine. Il est aujourd’hui connu comme marquant le désamour profond du poète pour sa ville natale.
Ce poème est connu dans deux versions, la variante ici représentée est celle du manuscrit conservé par le musée Arthur Rimbaud. A travers cette fresque, l’artiste invite les spectateurs à réfléchir sur les valeurs de notre société moderne, sur la place de l’argent et du statut social dans nos vies, et à reconnaitre les échos de cette satire du XIXe siècle dans notre monde actuel
26 avenue Jean Jaurès
:strip_icc():quality(50)/a_la_musique-684fdce53efd2.jpeg)