Votre navigateur n'est pas supporté sur ce site.Afin de profiter d'une navigation optimale, veuillez utiliser l'un des navigateurs suivants :
Frise décorative chauffage urbain

Extension du chauffage urbain

Dans le cadre d’une délé­ga­tion de service public confiée à Dalkia, la ville recense aujour­d’hui un réseau de chaleur urbain desser­vant la cita­delle et Manches­ter. Dès cet été, ce réseau s’agran­dira pour alimen­ter le Nord-Ouest de la ville, permet­tant à un maxi­mum d’usa­gers de béné­fi­cier d’une éner­gie plus renou­ve­lable et d’une tari­fi­ca­tion plus attrac­tive. Ces travaux débu­te­ront en juillet 2023 pour se termi­ner en décembre 2024.

Qu'est ce qu'un réseau de chaleur ?

Comment fonctionne un réseau de chaleur ?
Plan général réseau de chaleur Dalkia
Plan général réseau de chaleur Dalkia

Les dernières actua­li­tés du réseau de chaleur


Enga­gée dans une démarche de tran­si­tion éner­gé­tique, la muni­ci­pa­lité souhaite étendre son réseau de chaleur en l’al­lon­geant de plus de 13 km pour un inves­tis­se­ment de 34 millions d’eu­ros porté par Dalkia. S’ap­puyant sur le réseau Cita­delle-Manches­ter, il reliera une nouvelle chauf­fe­rie biomasse et biogaz instal­lée à la sortie Nord-Ouest de Char­le­ville, route de Monthermé. Cinquante-quatre nouveaux bâti­ments seront raccor­dés à cette exten­sion, néces­si­tant des travaux de voiries autour de rues prin­ci­pales comme l’ave­nue d’Arches, l’ave­nue Forest, l’ave­nue Jean-Jaurès, le Boule­vard Gambetta, la route de Monther­mé… Une fois ache­vés, les travaux permet­tront de doubler le réseau afin d’ali­men­ter l’équi­valent de 3300 nouveaux loge­ments tout en évitant la produc­tion de 16 000 tonnes de CO2 par an. Les nouveaux clients qui le souhaitent pour­ront se raccor­der au tracé exis­tant, Dalkia ayant prévu sa densi­fi­ca­tion.


À plus long terme, au 1er janvier 2029, le réseau de chaleur urbain de la ville de Char­le­ville-Mézières sera à 100 % alimenté par des éner­gies renou­ve­lables : bois éner­gie, biogaz et valo­ri­sa­tion de la chaleur fatale prove­nant de l’usine Stel­lan­tis…


Vous souhai­tez obte­nir des infor­ma­tions pour un raccor­de­ment au réseau ? 

Remplis­sez ce formu­laire : 

Formu­laire de raccor­de­ment au réseau de chaleur




Vous avez une ques­tion au sujet du réseau ? 

chauf­fage.urbain.cmz@g­mail.com


Plan inter­ac­tif de la future exten­sion nord du réseau de chaleur 

Voir en plein écran

Canalisation réseau de chaleur
Canalisation réseau de chaleur

Un réseau de chaleur deux fois plus grand

Le réseau actuel, réalisé en 2019, repré­sen­tait l’ins­tal­la­tion de 12 km de cana­li­sa­tions entre la Cita­delle et Manches­ter (dont le ratta­che­ment à Stel­lan­tis). Cette nouvelle exten­sion traver­sera les centres de Char­le­ville et de Mézières en reliant le secteur de la Cita­delle à la future chauf­fe­rie route de Monthermé. Les travaux consis­te­ront à instal­ler 13,7 km de nouvelles cana­li­sa­tions enter­rées et 53 sous-stations d’échange dans les bâti­ments à raccor­der. Ces travaux d’en­ver­gure dure­ront jusqu’à décembre 2024 et passe­ront par le centre de Char­le­ville-Mézières. Trois à quatre chan­tiers seront acti­vés simul­ta­né­ment dès cet été pour permettre sa réali­sa­tion dans des délais raison­nables.

Canalisation réseau de chaleur

Le mot de Boris Ravignon


Depuis septembre 2019, le réseau collec­tif de chauf­fage de toute la partie sud de notre ville (Ronde Couture, Manches­ter, Mézières) est en partie alimenté par la chaleur récu­pé­rée auprès des fonde­ries du site Stel­lan­tis, ex-PSA, aux Ayvelles. Jusqu’alors, cette chaleur était perdue, s’échap­pant libre­ment dans l’at­mo­sphère. Désor­mais, elle contri­bue à chauf­fer de nombreux immeubles ou bâti­ments publics : salles muni­ci­pales, habi­tat collec­tif, centre hospi­ta­lier, CRS 23, établis­se­ments scolai­res… Nous allons aujour­d’hui aller encore plus loin, que ce soit d’un point de vue géogra­phique ou éner­gé­tique. 

Géogra­phique tout d’abord. Avec le même parte­naire, la société Dalkia, il s’agit désor­mais de faire béné­fi­cier la moitié nord de notre ville de ce réseau de chaleur : ce sont cette fois Char­le­ville, Etion, La Houillère ou le Mont-Olympe qui sont concer­nés. Cette mise en place va néces­si­ter une phase de travaux, qui s’achè­vera en fin d’an­née prochaine après avoir permis de connec­ter de nombreux établis­se­ments scolaires, le théâtre, la média­thèque, la mairie, le centre aqua­tique, des habi­tats collec­tifs de La Houillère, la gendar­me­rie… Sachant que nous allons égale­ment ouvrir cette offre aux parti­cu­liers. 

Côté éner­gé­tique, l’équa­tion est simple : malgré l’ap­port de la chaleur récu­pé­rée chez PSA/Stel­lan­tis, nous devons encore aujour­d’hui ache­ter du gaz pour nous chauf­fer. Or chacun a pu consta­ter ces derniers mois que le prix des éner­gies fossiles, dont le gaz fait partie, avait tendance à grim­per en flèche. Et selon toute proba­bi­lité, cette tendance devrait malheu­reu­se­ment s’ac­cen­tuer ces prochaines années. Le but est donc de nous libé­rer des sautes d’hu­meur du marché de l’éner­gie en utili­sant nos propres ressources. Ce qui va entre autres se traduire par la créa­tion d’une chauf­fe­rie biomasse route de Monthermé. Au final, nous serons ainsi parve­nus à sécu­ri­ser à la fois la prove­nance et le coût de l’éner­gie utili­sée pour chauf­fer une bonne partie de Char­le­ville-Mézières et de ses habi­tants. Compte tenu de l’in­sta­bi­lité qui carac­té­rise aujour­d’hui tout ce qui touche aux tran­sac­tions autour du gaz ou du pétrole, j’ai hâte de pouvoir saluer l’in­dé­pen­dance éner­gé­tique caro­lo­ma­cé­rienne.

Boris Ravignon
Boris Ravignon