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Expressions politiques

Expressions politiques

Mai 2025

Boris Ravi­gnon – Maire de Char­le­ville-Mézières 

Pour plus d’ef­fi­ca­cité

Fin avril, parmi d’autres sujets heureu­se­ment plus réjouis­sants, l’ac­tua­lité caro­lo­ma­cé­rienne a été marquée par la violente agres­sion qui s’est dérou­lée place Ducale, un vendredi peu avant minuit. Cette rixe sur fond d’al­cool s’est soldée par trois personnes passées à tabac, dont une jeune femme, et par la condam­na­tion de leurs deux agres­seurs à des peines d’em­pri­son­ne­ment : un an sous brace­let élec­tro­nique pour l’un, 8 mois avec sursis pour l’autre. Agres­seurs qui, comme bien souvent, ont pu être immé­dia­te­ment inter­pel­lés grâce aux images four­nies par notre réseau de vidéo­pro­tec­tion. 

Ce réseau compte aujour­d’hui 130 camé­ras instal­lées sur toute notre ville. Et le fait que des trafiquants ou délinquants en tous genres tentent régu­liè­re­ment de les mettre hors service prouve à lui seul leur effi­ca­cité. Effi­ca­cité confir­mée par les statis­tiques offi­cielles : en moyenne, chaque année, nos camé­ras permettent de mettre fin à 250 délits, soit plus d’une ving­taine par mois ! 

Pour autant, malgré cet indé­niable succès, je regrette encore et toujours que des textes de loi d’un autre âge ne permettent pas aux nombreux services de police muni­ci­pale, à Char­le­ville-Mézières comme ailleurs, d’agir aussi effi­ca­ce­ment qu’ils le voudraient. Exemple basique : nos poli­ciers n’ont tout simple­ment pas le droit de fouiller un suspect ou son véhi­cule. Ils peuvent verba­li­ser en cas de non-respect du code de la route, mais ne pour­ront véri­fier le taux d’al­coo­lé­mie du chauf­fard ni effec­tuer un dépis­tage d’usage de produit stupé­fiant. De même, ils n’ont pas la possi­bi­lité légale de contrô­ler l’iden­tité d’un suspect, ni même d’ac­cé­der aux fichiers permet­tant de s’as­su­rer que ce dernier ne soit pas déjà recher­ché. S’ils mettent la main sur un voleur à l’éta­lage en flagrant délit, ils ne pour­ront lui infli­ger une amende. Dans tous ces cas de figure, ils n’ont en effet d’autre possi­bi­lité que de faire appel à leurs collègues de la police natio­nale pour pour­suivre leur tâche. 

Nous vivons dans un état de droit où l’ac­tion des forces de l’ordre doit bien évidem­ment être enca­drée. Mais je suis certain que le fait d’oc­troyer un peu plus de lati­tude aux poli­ciers muni­ci­paux ne ferait courir aucun risque à notre régime démo­cra­tique tout en permet­tant de lutter plus effi­ca­ce­ment contre la délinquance.


Sylvain Dalla-Rosa – Pour la liste « une ville pour tous »

Sauver les Ardennes, une prio­rité ?

Le déclin indus­triel et écono­mique de notre terri­toire est malheu­reu­se­ment une réalité auquel s’ajoute une dégra­da­tion envi­ron­ne­men­tale. Pour la droite, au fil des années, il faut conti­nuer à faire bonne figure. Malgré les plans de sauve­tage qui se multi­plient c’est la même poli­tique qui s’ap­plique. Le dernier en date « Nouvelle ambi­tion pour les Ardennes » est supposé réali­ser un sauve­tage de notre indus­trie et relan­cer le dispo­si­tif « Pacte Ardennes ». Celui ci qui a été signé le 15 mars 2019 entre l’Etat et les forces vives arden­naises, a une ambi­tion « faire des Ardennes un dépar­te­ment d’ave­nir ». Sauf que ce plan n’a toujours pas été rati­fié par l’État. Solli­ci­tée la Ministre en charge de la rura­lité (?) a été très évasive et a avoué à demi mots que le gouver­ne­ment n’avait pas avancé sur ce dossier. « Il s’agit de capi­ta­li­ser sur la dyna­mique appor­tée par le « Pacte Ardennes » et a permis une mobi­li­sa­tion de près de 70 millions d’eu­ros de crédits de l’État au profit du dépar­te­ment », explique, malgré tout, la Préfec­ture. 

Depuis 2001 une quin­zaine de dispo­si­tifs ont vu le jour avec une manne finan­cière à la clef. Pour quel résul­tat? Pour­tant il faut faire vite si on veut sauver ce qui reste de notre indus­trie et enga­ger la protec­tion de notre envi­ron­ne­ment. Faisant comme s’il décou­vrait les besoins de notre dépar­te­ment le Préfet a annoncé la réunion en avril des élus locaux. Comme d’ha­bi­tude l’as­so­cia­tion des Élus commu­nistes ne sera pas invi­tée. 

Il est nul besoin de grandes études pour cibler les prio­ri­tés locales. Ainsi, pour ne prendre que les derniers mois on annonce des plans de licen­cie­ments chez Waflor (Bogny sur Meuse) et la SAM (Char­le­ville-Mézières) qui vont lais­ser sur le carreau des dizaines d’em­plois. Il est urgent de se saisir de ces dossiers avant qu’il ne soit trop tard. Ce n’est certes pas la réali­sa­tion d’un hôtel 4 étoiles place Ducale, aussi souhai­table que cela soit, qui sauvera les Ardennes du déclin indus­triel.


Chris­tophe Dumont pour la liste « écolo­giste et citoyenne »

Nouveaux centre commer­ciaux en péri­phé­rie : c’est toujours non !

2017 : le maire de Char­le­ville-Mézières porte un projet de centre commer­cial Leclerc à Warcq assorti de 9 pistes de drive, une alliance inédite des commerçants et des défen­seurs de la nature a raison du projet, la commis­sion natio­nale d’amé­na­ge­ment commer­cial le refu­sant à l’una­ni­mité, esti­mant qu’il ne corres­pond loca­le­ment à aucun besoin. 

8 ans après,les élus s’en­têtent , au travers du Schéma de Cohé­rence Terri­to­riale (SCoT) Nord-Ardennes soumis aujour­d’hui a consul­ta­tion publique, en ce que celui-ci prévoit d’au­to­ri­ser la créa­tion de zones d’ac­ti­vi­tés sans restric­tion. 

Pour­tant on sait que la créa­tion de zones commer­ciales en péri­phé­rie tue les centre-villes et favo­rise la multi­pli­ca­tion des dépla­ce­ments. 

Logique­ment la région Grand Est a véri­fié la confor­mité du projet au schéma régio­nal d’amé­na­ge­ment durable et d’éga­lité des terri­toires de la région Grand Est ( SRAD­DET) qui fixe les objec­tifs de la région pour 2050 pour l’amé­na­ge­ment de son terri­toire La région s’étonne : L’orien­ta­tion en matière de créa­tions de zones d’ac­ti­vi­tés n’ap­pa­raît pas suffi­sam­ment exigeante » puis,repre­nant les argu­ments de la CNAC : « le diag­nos­tic ne fait pas réel­le­ment état d’un besoin parti­cu­lier du terri­toire en zones commer­ciales péri­phé­riques nouvelles » 

L’enquête publique du Schéma de Cohé­rence Terri­to­riale (SCoT) Nord-Ardennes se dérou­lera du lundi 14 avril 2025 9h00 au mercredi 14 mai 2025 17h00. Il s’agit d’une étape essen­tielle du projet : elle permet à chacun de s’in­for­mer et de donner son avis sur l’ave­nir du terri­toire. 

L’enquête publique vise à infor­mer la popu­la­tion et à recueillir les obser­va­tions sur le SCoT Nord-Ardennes, un docu­ment stra­té­gique qui fixe les grandes orien­ta­tions d’amé­na­ge­ment du terri­toire à l’ho­ri­zon 2045. Ce projet concerne 195 communes et envi­ron 200 000 habi­tants, Il coor­donne les poli­tiques d’ur­ba­nisme, de loge­ment, de mobi­lité, d’en­vi­ron­ne­ment et de déve­lop­pe­ment écono­mique. Empa­rons-Nous de cette enquête pour donner notre avis, sur cette ques­tion des zones commer­ciales mais aussi sur celles de l’agri­cul­ture, du chan­ge­ment clima­tique, et des dépla­ce­ments. 

par cour­rier à Madame la Prési­dente de la commis­sion d’enquête, 6 rue de la Roche­fou­cauld, 08200 Sedan

par mail : contact@s­cot-na.fr

et lors des perma­nences assu­rées par la commis­sion d’enquête


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