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Rentrée scolaire

Rentrée scolaire 2024 : on fait le point

Le

C’est la rentrée pour les petits Caro­lo­ma­cé­riens. Nouveau cartable, nouvel ensei­gnant, nouvelle école, nouveaux copains… On fait le point notam­ment sur la restau­ra­tion scolaire et ses tarifs.

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Passerelle Bayard
#Travaux

La passerelle Bayard se métamorphose

Après les jeux dans la cour d’école et la classe, la cantine consti­tue l’un des prin­ci­paux sujets d’échange entre les enfants.

Ce qui peut se comprendre compte tenu de son impor­tance dans le rythme quoti­dien suivi par nos enfants. Sur Char­le­ville-Mézières, plus de 40 % des enfants scola­ri­sés en primaire fréquentent la cantine, soit en 2023 plus de 1 500 jeunes « clients » régu­liers. Pour les amateurs de chiffres, cela repré­sente quasi­ment 250 000 repas servis dans l’un des dix-neuf restau­rants scolaires (dont 7 selfs) gérés par les services muni­ci­paux.

Les repas en ques­tion présentent tous une inté­res­sante parti­cu­la­rité : ils sont « faits maison ».

À l’in­verse de nombreuses collec­ti­vi­tés qui ont fait le choix de confier le service de restau­ra­tion scolaire à un groupe privé, à Char­le­ville- Mézières, ce sont bien des agents de la Ville qui mettent la main à la pâte et les plats au four.

« C’est une lourde respon­sa­bi­lité, recon­naît Armelle Lequeux-Lamé­nie, 1ère adjointe au maire en charge, entre autres, de la cuisine centrale. Mais cela nous permet de tout maîtri­ser de A à Z, qu’il s’agisse de la prove­nance des produits, leur qualité, les quan­ti­tés, l’éta­blis­se­ment des menus… Nous savons que nous n’avons pas le droit à l’er­reur, ce qui est tout à fait normal puisqu’on s’adresse à des enfants, mais c’est beau­coup mieux ainsi. »

Tous les menus sont élabo­rés en colla­bo­ra­tion avec une diété­ti­cienne, gage de qualité. « Nous avons conscience du fait que pour un certain nombre d’en­fants, le repas pris le midi à la cantine sera pour eux celui le mieux composé de la jour­née. »

Des tarifs plus justes

Au-delà du soin apporté à la prépa­ra­tion des repas ou de la hausse signi­fi­ca­tive des produits bio et/ou locaux, la nouveauté de cette rentrée scolaire concerne les tarifs propo­sés aux familles caro­los.

« Jusqu’alors, nous avions trois tranches tari­faires allant de 4,19 à 5,08 €, détaille Véro­nique Corme, l’adjointe aux affaires scolaires et péri­sco­laires. Nous avons décidé de mieux prendre en compte la situa­tion finan­cière des parents en adop­tant une tari­fi­ca­tion beau­coup plus progres­sive avec désor­mais six tranches diffé­rentes. Sachant que si l’on doit rete­nir un seul chiffre, c’est celui du coût réel d’un repas, 12 €. Or quelle que soit la tranche tari­faire qui les concer­nera, les familles caro­los paie­ront toujours moins de la moitié de ce coût, le reste étant pris en charge par la Ville. »

Concrè­te­ment, les tarifs s’étalent de 2,40 € à 5,50 € le repas. « Nous avons consa­cré l’an dernier un budget de plus de 3,7 millions d’eu­ros à la restau­ra­tion scolaire, chiffre Véro­nique Corme. C’est une somme consé­quente pour une collec­ti­vité de la taille de la nôtre. Mais nous parlons de ce qui nous est le plus précieux, nos enfants. Et malgré l’in­fla­tion, il est natu­rel­le­ment hors de ques­tion de rogner sur leur part.

C’est dans le même état d’es­prit que nous avons travaillé à cette nouvelle grille tari­faire : elle reflète la volonté de la muni­ci­pa­lité de demeu­rer digne de l’un de ses plus beaux trophées, celui de Ville amie des enfants.  »

Qui s’oc­cupe de quoi ?

En France, si les programmes scolaires et la gestion du person­nel ensei­gnant dépendent de l’État, via le minis­tère de l’Édu­ca­tion, les bâti­ments dans lesquels se regroupent les élèves sont de la respon­sa­bi­lité des collec­ti­vi­tés locales : les communes s’oc­cupent des écoles primaires (de la mater­nelle au CM2), les dépar­te­ments des collèges (de la 6e à la 3e) et les régions des lycées (de la seconde à la termi­nale).

Pour sa part, la Ville de Char­le­ville- Mézières gère 27 établis­se­ments au quoti­dien dont 7 mater­nelles, 5 élémen­taires et 15 groupes scolaires.

Et quand il n’y a pas d’école ? 

En dehors des heures de classe, la Ville propose des solu­tions de garde permet­tant aux parents une souplesse horaire. 

  • Chaque jour de classe, les enfants peuvent être accueillis à l’école le matin dès 7 h 30. Même chose le soir jusqu’à 18 h, voire 18 h 30 avec déro­ga­tion. Tarifs : 0,38 ou 0,47 € par quart d’heure, en fonc­tion des reve­nus paren­taux.
  • Les mercre­dis, deux centres de loisirs sont ouverts au sein des groupes scolaires Kennedy/Jaurès et des Haybions. Pendant les vacances scolaires, l’ac­cueil est assuré sur le site de Marie-Thérèse Berger pour les 3/6 ans et sur le site du château des fées pour les 7/14 ans. L’ac­cueil mati­nal s’ef­fec­tue de 7 h 30 à 8 h 15. La reprise des enfants se fait quant à elle entre 16 h 30 et 17 h (déro­ga­tion possible jusqu’à 17 h 45). Tarifs : de 3,09 à 15,84 € la jour­née.

Inscrip­tions et rensei­gne­ments : par cour­riel sur peris­co@­mai­rie-char­le­vil­le­me­zieres.fr ou par télé­phone au 03 24 32 42 92

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