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Marie Parizot

Regards de femmes #8 - Marie Parizot

Le

À Char­le­ville-Mézières, la jour­née des droits des femmes se prolonge au-delà du 8 mars. Chaque mois dans le Carolo Mag, retrou­vez le portrait d’une femme, publique ou de l’ombre, qui parti­cipe à la vie sociale, poli­tique, cultu­relle, spor­tive, asso­cia­tive ou écono­mique. Ce mois-ci : rencontre avec Marie Pari­zot.

Marie Parizot
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Plan grand froid
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Caro­lo­ma­cé­rienne d’ori­gine, je pars à Lille après mon Bac pour faire des études de média­tion cultu­relle. Mon diplôme en poche, je reviens dans ma ville natale que j’af­fec­tionne parti­cu­liè­re­ment afin de retrou­ver mes proches et une certaine qualité de vie.
Je m’in­ves­tis dans les évène­ments cultu­rels de Char­le­ville-Mézières en tant que béné­vole (Festi­val Mondial des Théâtres de Marion­nettes, Tambours de fête, Caba­ret Vert) puis intègre l’as­so­cia­tion Cultures du coeur en tant que char­gée de déve­lop­pe­ment.
Je réalise assez rapi­de­ment que ce métier me convient parfai­te­ment par ses deux aspects social et cultu­rel : l’objec­tif de l’as­so­cia­tion est d’agir pour l’in­clu­sion sociale des personnes en situa­tion de préca­rité écono­mique ou sociale en favo­ri­sant le partage des biens communs que sont la culture, le sport et les loisirs.
Je m’épa­nouis dans mon métier aux côtés de mon équipe, de mes parte­naires sociaux et cultu­rels qui partagent avec moi la même convic­tion que la culture est un droit fonda­men­tal auquel chacun doit pouvoir accé­der. 

Quel regard portez-vous sur le monde ? 

Malgré toutes les barba­ries et les méfaits qui nous entourent, je crois profon­dé­ment aux valeurs humaines que sont la soli­da­rité, la consi­dé­ra­tion de l’autre, l’em­pa­thie, l’en­traide qui nous permettent d’avan­cer chaque jour et que je m’éver­tue à trans­mettre autour de moi, et notam­ment à mes enfants ; ce qu’on appelle fina­le­ment le « Vivre-ensemble ». 

Les quali­tés que vous préfé­rez chez un homme et chez une femme ? 

L’em­pa­thie, l’écoute et la capa­cité à s’adap­ter. Ces quali­tés me semblent essen­tielles dans la rela­tion à l’autre : parta­ger des moments à travers lesquels chacun révèle un peu de ce qui consti­tue son iden­tité cultu­relle. C’est ainsi que l’on gran­dit selon moi ; on ne peut vivre seul, loin des autres. 

Vos héros/héroïnes favo­ris dans la fiction et dans la vie ? 

Je n’ai pas de héros ou héroïne préféré ; les hommes et les femmes, les anonymes qui apportent du soutien, une aide quelle qu’elle soit, qui donnent de leur temps pour les autres, sont à mes yeux des héros du quoti­dien. 

A côté de cela, je suis admi­ra­tive devant des personnes comme le Dr Denis Mukwege, méde­cin congo­lais, qui répare les femmes victimes de violences dans le cadre du conflit au Congo. 

Selon vous quelle est la réforme qui a marqué les 50 dernières années ? 

La loi Veil bien entendu, et plus géné­ra­le­ment toutes les lois ou mouve­ments qui ont permis aux femmes de s’éman­ci­per et d’oser expri­mer libre­ment leur choix. 

Votre devise ? Vos cita­tions ? 

« Le bonheur n’est pas d’avoir tout ce que l’on désire, mais d’ap­pré­cier que l’on a ». Paulo Coelho. 

Ce que vous voudriez être ? 

Je ne voudrais pour rien au monde être quelqu’un d’autre ! Ce que je suis deve­nue aujourd’­hui, c’est aussi grâce aux valeurs trans­mises par mes parents et grands-parents et à mes origines franco-italiennes dont je suis fière.

CONSULTEZ LES PORTRAITS « REGARDS DE FEMMES »

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