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Regards de femmes #4 - Valérie Mirarchi

Regards de femmes #4 - Valérie Mirarchi

Le

A Char­­­­­­­­le­­­­­­­­ville-Mézières, la jour­­­­­­­­née des droits des femmes se prolonge au-delà du 8 mars. Chaque mois dans le Carolo Mag, retrou­­­­­­­­vez le portrait d’une femme, publique ou de l’ombre, qui parti­­­­­­­­cipe à la vie sociale, poli­­­­­­­­tique, cultu­­­­­­­­relle, spor­­­­­­­­tive, asso­­­­­­­­cia­­­­­­­­tive ou écono­­­­­­­­mique. Ce mois-ci : rencontre avec Valé­­­­­­­­rie Mirar­­­­­­­­chi.

Regards de femmes #4 - Valérie Mirarchi
Regards de femmes #4 - Valérie Mirarchi
Parc animalier
#Loisirs

Réouverture du parc animalier

Spor­­­­­­­­tive invé­­­­­­­­té­­­­­­­­rée, Valé­­­­­­­­rie Mirar­­­­­­­­chi a atteint le cham­­­­­­­­pion­­­­­­­­nat de France de tennis à Roland Garros en 2004. Docteure et agré­­­­­­­­gée de philo­­­­­­­­so­­­­­­­­phie, elle est profes­­­­­­­­seure en Commu­­­­­­­­nauté française de Belgique. Écri­­­­­­­­vaine et confé­­­­­­­­ren­­­­­­­­cière, elle a publié entre 2018 et 2020 des portraits remarqués de Françoise Sagan, de Romain Gary et d’Al­­­­­­­­bert Camus. 

Quel regard portez-vous sur le monde ? 

Mon regard varie avec mon humeur, certains jours, je suis opti­­­­­­­­miste et puis à d’autres moments, j’ai une vision plutôt sombre du monde. Nous vivons une période inédite, et la pandé­­­­­­­­mie nous a fait passer du jour au lende­­­­­­­­main d’une vie extra­­­­­­­­­­­­­­­ver­­­­­­­­tie, une société des loisirs en compa­­­­­­­­gnie des autres, de voyages, à une vie intro­­­­­­­­ver­­­­­­­­tie qui doit être l’oc­­­­­­­­ca­­­­­­­­sion d’une réflexion inté­­­­­­­­rieure et d’un ques­­­­­­­­tion­­­­­­­­ne­­­­­­­­ment sur notre écono­­­­­­­­mie, sur notre façon de vivre, sur l’hu­­­­­­­­ma­­­­­­­­nité, la planète et la science. Nous sommes dans une époque d’an­xiété et d’in­­­­­­­­cer­­­­­­­­ti­­­­­­­­tude alors que nous vivions toujours dans la recherche de certi­­­­­­­­tudes. Une société où il y a encore autant de violences est une société qui ne va pas bien. Il y a telle­­­­­­­­ment de mauvaises choses certains jours, qu’on a l’im­­­­­­­­pres­­­­­­­­sion que le mal va l’em­­­­­­­­por­­­­­­­­ter. 

Les quali­­­­­­­­tés que vous préfé­­­­­­­­rez chez un homme et chez une femme ? 

L’in­­­­­­­­tel­­­­­­­­li­­­­­­­­gence et l’élé­­­­­­­­gance. Non pas le souci de l’ap­­­­­­­­pa­­­­­­­­rence, mais je parle de l’al­­­­­­­­lure, de la manière de s’ex­­­­­­­­pri­­­­­­­­mer, de l’in­­­­­­­­tel­­­­­­­­li­­­­­­­­gence du coeur, d’une forme d’al­­­­­­­­truisme, une person­­­­­­­­na­­­­­­­­lité inimi­­­­­­­­table qui nous pousse vers le haut et qui incarne la bonté natu­­­­­­­­relle. 

Ce que vous voudriez être ? 

Une cham­­­­­­­­pionne olym­­­­­­­­pique. 

Vos héros/héroïnes favo­­­­­­­­ris dans la fiction et dans la vie ? 

> Dans la vie : Une discrète héroïne, la biochi­­­­­­­­miste hongroise Kata­­­­­­­­lin Karikó, tout le monde devrait connaître son nom ! Elle a consa­­­­­­­­cré quarante ans de sa vie à la molé­­­­­­­­cule de l’ARN messa­­­­­­­­ger, elle est à l’ori­­­­­­­­gine des vaccins Pfizer et Moderna. Sa tech­­­­­­­­no­­­­­­­­lo­­­­­­­­gie pour­­­­­­­­rait tout à fait révo­­­­­­­­lu­­­­­­­­tion­­­­­­­­ner le trai­­­­­­­­te­­­­­­­­ment d’autres mala­­­­­­­­dies comme le cancer. Sa décou­­­­­­­­verte contri­­­­­­­­bue à sauver le monde, Kata­­­­­­­­lin Karikó mérite le Prix Nobel ! Elle est égale­­­­­­­­ment la mère de Zsuz­­­­­­­­sanna Fran­­­­­­­­cia, double médaillée d’or olym­­­­­­­­pique d’avi­­­­­­­­ron. J’ad­­­­­­­­mire aussi Thomas Pesquet, il est excep­­­­­­­­tion­­­­­­­­nel­­­­­­­­le­­­­­­­­ment intel­­­­­­­­li­gent et modeste, il ne s’en­­­­­­­­gage pas à la légère. Il tente de régler une multi­­­­­­­­tude de problèmes huma­­­­­­­­ni­­­­­­­­taires. Le sujet de la parité est aussi un sujet qui le porte et il souhai­­­­­­­­te­­­­­­­­rait que lors de la prochaine promo­­­­­­­­tion d’as­­­­­­­­tro­­­­­­­­nautes à l’Agence spatiale euro­­­­­­­­péenne, que la parité soit respec­­­­­­­­tée. Il nous invite à nous préoc­­­­­­­­cu­­­­­­­­per davan­­­­­­­­tage de la planète et de ses habi­­­­­­­­tants au présent, et son explo­­­­­­­­ra­­­­­­­­tion spatiale est un enga­­­­­­­­ge­­­­­­­­ment envers l’ave­­­­­­­­nir. 

> Dans la fiction : Les héros de la litté­­­­­­­­ra­­­­­­­­ture roman­­­­­­­­tique qui rejettent les conven­­­­­­­­tions, les normes établies et tentent d’échap­­­­­­­­per à leur destin. Les héroïnes des oeuvres de George Sand. Elles exem­­­­­­­­pli­­­­­­­­fient l’idée que les épreuves enri­­­­­­­­chissent et forti­­­­­­­­fient les indi­­­­­­­­vi­­­­­­­­dus et les aident à mieux combattre la société dans laquelle elles vivent. 

Selon vous quelle est la réforme qui a marqué les 50 dernières années ? 

La loi Évin de janvier 1991 rela­­­­­­­­tive à la lutte contre le taba­­­­­­­­gisme et l’al­­­­­­­coo­­­­­­­­lisme. Elle établit le prin­­­­­­­­cipe d’in­­­­­­­­ter­­­­­­­­dic­­­­­­­­tion de fumer dans les lieux affec­­­­­­­­tés à un usage collec­­­­­­­­tif, ainsi que dans les trans­­­­­­­­ports en commun. Simone Veil fit égale­­­­­­­­ment adop­­­­­­­­ter en 1976 la première loi française de lutte contre le taba­­­­­­­­gisme. 

Votre devise ? Vos cita­­­­­­­­tions ? 

« La pauvreté des biens est aisée à guérir. La pauvreté des âmes impos­­­­­­­­sible ». Montaigne. 

« La seule chose qui puisse empê­­­­­­­­cher un rêve d’abou­­­­­­­­tir, c’est la peur d’échouer.  » Paulo Coelho.

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