Il faudra encore attendre quelques semaines pour que le nouveau réseau de chaleur mis en place sur l’en­semble du terri­toire caro­lo­ma­cé­rien puisse offi­ciel­le­ment être consi­déré comme opéra­tion­nel. Semaines qui vont être consa­crées aux derniers tests, indis­pen­sables compte tenu des mensu­ra­tions de la bête : les deux chau­dières instal­lées au creux de l’hi­ver dans la nouvelle chauf­fe­rie construite à cet effet du côté de La Have­tière déploient au total une puis­sance de 12 méga­watts…

De l’éner­gie propre et locale

Mais il n’em­pêche : l’al­lu­mage d’une première chau­dière, effec­tué le jeudi 24 avril par le maire en personne, a incon­tes­ta­ble­ment consti­tué un moment déci­sif de cet énorme chan­tier. Pour rappel, ce réseau de chaleur, qui va desser­vir, certains parti­cu­liers, l’en­semble des bâti­ments publics de notre ville (écoles, lycées, collèges, préfec­ture, bâti­ments muni­ci­paux, média­thèque, centre aqua­tique, loge­ments propo­sés par les bailleurs sociaux, commis­sa­riat, caserne CRS…), va être desservi par trois sources d’éner­gie : la chaleur produite par les fours de la fonde­rie Stel­lan­tis (ex-PSA) des Ayvelles, du gaz vert émanant de métha­ne­ries arden­naises et enfin ces deux fameuses chau­dières, elles-mêmes alimen­tées par des plaquettes de bois prove­nant de déchets fores­tiers préle­vés à moins de 100 km à la ronde.

Donc pour résu­mer une chaleur 100 % locale, 100 % propre… et dont le tarif sera 100 % indé­pen­dant des inquié­tantes fluc­tua­tions du marché des éner­gies fossiles.