La Maison de la veille sociale, gérée par l’as­so­ca­tion Global axe, assure la gestion du numéro d’ap­pel unique le 115, numéro vert joignable tous les jours 24 heures sur 24. Une perma­nence d’ac­cueil télé­pho­nique est char­gée d’éva­luer et de répondre aux situa­tions d’ur­gence sociale en orien­tant les personnes vers une struc­ture d’ac­cueil d’ur­gence ou d’in­ser­tion. Ce sont plus de 500 places qui sont dispo­nibles sur l’en­semble des struc­tures recen­sées à l’échelle du dépar­te­ment, dont 170 sur l’ur­gence. 

Accueils de jour et de nuit 

La Maison de veille sociale (53 avenue Léon Bour­geois) met à dispo­si­tion un accueil de jour d’une capa­cité de 20 places, ouvert tous les jours en période hiver­nale de 10 h à 16 h (l’ou­ver­ture peut être éten­due en fonc­tion des condi­tions clima­tiques). Les personnes sans domi­cile fixe y béné­fi­cient de services de première néces­sité (douches, lave­rie, bois­sons chaudes, baga­ge­rie…). L’ac­cueil de nuit, ouvert 7 jours/7 de 18 h à 8 h, offre quant à lui 20 lits et dispose d’un chenil pouvant accueillir les animaux des personnes héber­gées. 

Maraudes quoti­diennes 

Toute­fois, il arrive que les personnes les plus préca­ri­sées ne souhaitent pas fréquen­ter ces struc­tures, la complexité de leur parcours, les problèmes d’ad­dic­tion, de compor­te­ment, les ayant rendues méfiantes des insti­tu­tions. Pour pouvoir les aider, des équipes se déplacent dans la rue. 

Les maraudes du Samu social sont orga­ni­sées tous les jours à Char­le­ville-Mézières par les asso­cia­tions Croix rouge et Global axe. De nombreux béné­voles d’autres asso­cia­tions sillonnent égale­ment la ville. Les maraudes permettent de savoir si ces personnes vont bien, d’échan­ger quelques mots, de créer un début de lien et peut-être de faire émer­ger une demande. 

Service de domi­ci­lia­tion 

Même si la mission d’ac­cueil, d’écoute et d’hé­ber­ge­ment des personnes sans-abri est dévo­lue aux services de l’état, le CCAS de Char­le­ville-Mézières a tenu à s’ins­crire dans une démarche de parte­na­riat avec la Maison de la veille sociale et les autres services insti­tu­tion­nels ou asso­cia­tifs afin d’as­su­rer une meilleure coor­di­na­tion quant aux réponses appor­tées à ce public. 

Le CCAS assure égale­ment un service de domi­ci­lia­tion qui permet aux personnes sans domi­cile stable de rece­voir leur cour­rier et dès lors de faire valoir leurs droits et perce­voir ainsi certaines pres­ta­tions sociales, comme le RSA par exemple. 

Kit d’urgence 

Pour les plus préca­ri­sés qui refusent momen­ta­né­ment ou dura­ble­ment les aides insti­tu­tion­nelles, le CCAS vient de mettre en place une opéra­tion « Kit d’ur­gence » pour leur permettre de béné­fi­cier du néces­saire vital durant l’hi­ver et éviter une trop grande dégra­da­tion de leurs condi­tions de vie à l’ex­té­rieur. Il est composé de maté­riel (sac à dos, sac de couchage avec isolant anti-humi­dité), d’un kit anti­froid (couver­ture polaire, bonnet, écharpe, gants, chaus­settes, bouteille isotherme), d’une trousse de premier secours, d’un kit hygiène (trousse de toilette complète). Une carte télé­pho­nique et une carte de bus peuvent complé­ter cet équi­pe­ment. 

Nous pouvons être les premiers à donner l’alerte, appe­lons le 115 pour les personnes sans domi­cile fixe que nous voyons dans la rue