Ce maillon essen­tiel de la voie verte des berges de Meuse, crucial pour les dépla­ce­ments quoti­diens des rive­rains, avait besoin d’une cure de jouvence. Les travaux, débu­tés en septembre 2024, visaient à moder­ni­ser l’ou­vrage, à amélio­rer l’ac­ces­si­bi­lité pour tous : piétons, cyclistes et personnes à mobi­lité réduite grâce à la créa­tion d’es­paces dédiés, tout en ravi­vant son esthé­tique emblé­ma­tique avec sa teinte bleue si carac­té­ris­tique.

Un chan­tier derrière les bâches

À l’abri des regards indis­crets, le chan­tier s’est déroulé sous des bâches monu­men­tales. L’in­té­gra­lité de la struc­ture métal­lique, affec­tée par la corro­sion et la défor­ma­tion, a été méti­cu­leu­se­ment répa­rée. Le tablier a été entiè­re­ment remplacé et deux encor­bel­le­ments de 1,6 mètre de large, chacun à sens unique pour l’en­semble des usagers non moto­ri­sés, ont été ajou­tés. Ils sont dédiés exclu­si­ve­ment aux modes de trans­port doux et aux personnes à mobi­lité réduite.

Le coût total des travaux, dont les études préa­lables (diag­nos­tics, études géotech­niques…), s’élève à 3,7 millions d’eu­ros, un inves­tis­se­ment rendu possible grâce au soutien finan­cier de nombreux parte­naires à hauteur de 41 % (la Dreal Grand Est, l’État et la commu­nauté d’ag­glo­mé­ra­tion Ardenne Métro­pole). Pour le trafic moto­risé, la passe­relle main­tient ses restric­tions de 3,5 tonnes et 2,1 mètres de hauteur.