Deux ques­­­tions reviennent souvent : « Où sont les marion­­­nettes en dehors du festi­­­val ? » et « Que font les sala­­­riés du festi­­­val en dehors du festi­­­val ?  ». 

Une seule réponse : en plus de concoc­­­ter le plus grand festi­­­val de marion­­­nettes au monde, l’équipe sala­­­riée travaille à une multi­­­tude d’ini­­­tia­­­tives qui favo­­­risent la perma­­­nence de la marion­­­nette sur le terri­­­toire. Cette année, 700 heures ont été rému­­­né­­­rées par le Festi­­­val à 47 artistes solli­­­ci­­­tés pour imagi­­­ner des projets artis­­­tiques, péda­­­go­­­giques, ludiques et éduca­­­tifs et sur mesure auprès de diffé­­­rents publics. 

Dans les écoles, collèges et les crèches 

Les collèges La Fontaine et Rouget de Lisle, à l’école des Coli­­­bris, dans les écoles du centre de Nouzon­­­ville et d’Houl­­­dizy : depuis le début de l’an­­­née, douze artistes sont déjà inter­­­­­ve­­­nus devant 256 élèves de 7 établis­­­se­­­ments de Char­­­le­­­ville-Mézières et ses alen­­­tours. 

Côté crèche, un éveil artis­­­tique a égale­­­ment été proposé à 50 enfants de 3 mois à 3 ans. Des actions qui profitent aussi bien aux enfants qu’aux éduca­­­teurs et aux profes­­­seurs. Ces derniers béné­­­fi­­­ciant égale­­­ment de forma­­­tions afin de les initier aux arts de la marion­­­nette. 

A la maison d’ar­­rêt 

5 spec­­­tacles, 96 heures d’ate­­­liers et des rencontres animés par 7 marion­­­net­­­tistes sont orga­­­ni­­­sés pour les déte­­­nus de la maison d’ar­­­rêt de Char­­­le­­­ville. 

Pour les parti­­­cu­­­liers 

En parte­­­na­­­riat avec le centre André Dhôtel, une centaine de spec­­­ta­­­teurs pourra profi­­­ter de repré­­­sen­­­ta­­­tions qui se dérou­­­le­­­ront dans plusieurs domi­­­ciles du quar­­­tier de la Houillère en juin prochain si le contexte sani­­­taire le permet. 

Dans le cadre des « Sessions Marion­­­nettes », des stages, des ateliers, des rencontres pour adultes et enfants sont propo­­­sés les mercre­­­dis, les week-ends et pendant les vacances scolaires au sein de l’es­­pace Festi­­­val. De plus, une ving­­­taine de compa­­­gnies artis­­­tiques sont accueillies au cours de l’an­­­née en rési­­­dence de créa­­­tion dans les locaux du Festi­­­val, donnant lieu à des resti­­­tu­­­tions ouvertes au public. 

Pour les asso­­­cia­­­tions 

Le Festi­­­val met à dispo­­­si­­­tion des asso­­­cia­­­tions des « valises marion­­­nettes » pour initier leurs anima­­­teurs aux rudi­­­ments de la mani­­­pu­­­la­­­tion. L’Arel de Revin, qui a eu cette forma­­­tion début février, l’a aussi­­­tôt mise en pratique pour les enfants pendant les vacances scolaires. Toutes sortes d’ac­­­tions sont ainsi imagi­­­nées sur mesure avec les 71 asso­­­cia­­­tions et struc­­­tures parte­­­naires ! 

Avec les parte­­­naires 

Des parte­­­naires accom­­­pagnent natu­­­rel­­­le­­­ment le festi­­­val toute l’an­­née : l’Ins­­­ti­­­tut Inter­­­na­­­tio­­­nal de la Marion­­­nette – qui abrite l’École natio­­­nale supé­­­rieure des Arts de la Marion­­­nette, l’UNIMA*, l’Avia­­­ma* et la ville de Char­­­le­­­ville-Mézières qui porte le projet de la Cité des arts de la marion­­­nette. Ainsi, Char­­­le­­­ville-Mézières abrite, en son sein, un ensemble cohé­rent et complé­­­men­­­taire, unique au monde, au service d’un art, au service d’un terri­­­toire, au service d’une popu­­­la­­­tion. Le Festi­­­val et la marion­­­nette à Char­­­le­­­ville-Mézières, c’est toute l’an­­­née ! 

Plus d’in­­­fos : www.festi­­­val-marion­­­nette.com – 03 24 59 94 94 

* L’Unima (Union inter­­­­­na­­­tio­­­nale de la marion­­­nette) et l’Aviama (Asso­­­cia­­­tion inter­­­­­na­­­tio­­­nale des villes amies de la marion­­­nette) sont deux asso­­­cia­­­tions inter­­­­­na­­­tio­­­nales qui ont leur siège social à Char­­­le­­­ville-Mézières