Et pourquoi pas une fondation Rimbaud ?
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Les retombées médiatiques de la vente aux enchères de plusieurs manuscrits rimbaldiens, puis du don effectué à la Ville par Pascal Urano, le prouvent : plus que jamais, Rimbaud est une star. D’où l’idée de créer une fondation afin de promouvoir notre ville par l’entremise de son enfant terrible.
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AFP, Figaro, France Inter, Ouest-France, France Info, 20 Minutes, Le Parisien … Une nouvelle fois, grâce à Arthur Rimbaud, « Charlestown » s’est retrouvée sous les feux de l’actualité, le mois dernier. Il faut reconnaître que l’histoire était belle…
Le 1er acte se déroule à Paris, en décembre, sous la forme d’une vente aux enchères au cours de laquelle sont proposés plusieurs lettres ou poèmes manuscrits de Rimbaud. La Ville parvient à acquérir l’une de ces lettres, datée de février 1891, envoyée d’Ethiopie par Arthur à sa mère : il s’y plaint déjà de « douleurs dans cette maudite jambe. » Les autres lots sont malheureusement hors de portée financière.
Le mystérieux donateur est…
Deuxième acte lors de la cérémonie des voeux du maire, en janvier, au cours de laquelle Boris Ravignon fait une annonce : « Un très généreux mécène, dont l’amour infini pour Charleville lui est monté dans l’âme, nous a fait savoir qu’il avait acquis deux autres lettres et qu’il souhaitait les offrir au musée Rimbaud. »
Immédiatement, réseaux sociaux, médias locaux et nationaux tentent de percer le mystère : qui est ce mystérieux donateur ? Les hypothèses s’enchaînent, parfois abracadabrantesques, jusqu’à l’acte final de cette pièce à suspense, joué au musée Rimbaud le 16 février, lors de la soirée de présentation de ces manuscrits. Le mécène n’est autre que le chef d’entreprise ardennais Pascal Urano.
Unir les forces publiques et privées
Et ce dernier ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « Rimbaud fait partie du patrimoine de Charleville, a-t-il confié à la presse locale. C’est l’une des choses qu’on ne pourra pas nous enlever, il faut capitaliser dessus pour avoir un rayonnement national et international le plus grand possible. Je rêve d’une Fondation Rimbaud. L’idée est de trouver des Américains, Japonais, Chinois, Français, amoureux de Rimbaud, et qui ont de l’argent à lui consacrer. »
Un projet qui correspond en tout point à celui présenté conjointement par Boris Ravignon : « Il faut unir nos forces, structures publiques et partenaires privés, pour acquérir de nouvelles pièces et les présenter au public. C’est une belle cause qui mériterait certainement qu’on crée une fondation. »
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