Dépenser moins pour investir plus !
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Réduire les dépenses courantes pour pouvoir continuer à investir dans des projets porteurs, le tout sans toucher au levier « impôts » : le budget 2024 de notre ville se veut à la fois ambitieux et réaliste.
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Et pourquoi pas une fondation Rimbaud ?
« Quand on est pauvre, pratiquer une gestion rigoureuse ne constitue pas une option mais une nécessité. » L’auteur de cette phrase, le maire en personne, le sait mieux que quiconque : 2e ville la plus pauvre des Ardennes, Charleville-Mézières se doit de surveiller la moindre de ses dépenses si elle veut poursuivre son redressement, donc investir. « Même ceux qui nourrissaient des doutes il y a quelques années l’admettent aujourd’hui : ce redressement est devenu au fil des ans une réalité concrète et mesurable, reprend Boris Ravignon. Le meilleur indicateur, c’est le nombre de Carolomacériens. Après des décennies de chute ininterrompue, la population de notre ville est redevenue stable, preuve que nous avons regagné en attractivité. Nous devons poursuivre dans cette voie ! »
Priorité à l’énergie
Ce gain d’attractivité est appréciable, mais demeure fragile : pas question de le remettre en cause en augmentant la fiscalité communale (voir les échos du conseil p.7). Reste donc une solution, faire la chasse aux dépenses courantes, à commencer par celles concernant l’énergie. Meilleur exemple en la matière, le chantier de rénovation de l’ensemble de l’éclairage public de notre ville, soit la bagatelle de 9 580 points lumineux, 5 800 candélabres, 1 600 poteaux, 191 armoires électriquesntégrale de l’isolation des combles de la mairie, place Ducale. et près de 300 km de câbles. Lancé au printemps dernier, ce chantier avait déjà permis, au 31 décembre, de baisser la consommation de l’éclairage public de 30 %. Et elle continuera à diminuer pour atteindre – 82 % fin 2026. De la même manière, les travaux de rénovation énergétique des bâtiments municipaux vont se poursuivre. Outre la généralisation des ampoules led, beaucoup moins gourmandes, les deux gros morceaux de l’année seront constitués, d’une part, de la mise en place d’un nouveau système de chauffage au parc des expositions, avec l’installation de deux pompes à chaleur, elles aussi beaucoup moins énergivores que le système actuel, d’autre part, de la reprise intégrale de l’isolation des combles de la mairie, place Ducale.
Des investissements en hausse
Accolées à des efforts de gestion au quotidien, les économies ainsi réalisées permettent de garantir une capacité d’investissement appréciable de 20,5 millions d’euros (soit un million de plus que l’an passé).
Nous aurons bien sûr l’occasion de revenir en détail sur les différents chantiers programmés dans les mois qui viennent, mais voici déjà sommairement les principaux :
- modernisation des équipements sportifs de la Ronde Couture ;
- sécurisation et rénovation des bâtiments scolaires ;
- aménagement piétons/cyclistes sur la passerelle Bayard ;
- piétonnisation de la place Ducale ;
- révision du système de sécurité incendie du musée de l’Ardenne ;
- rénovation des gymnases Bastié et Delvincourt ;
- équipement des crèches ;
- amélioration de l’accessibilité des lieux publics aux personnes souffrant d’un handicap.
Les échos du conseil
Le conseil municipal de Charleville-Mézières s’est réuni le jeudi 8 février. Outre le dossier concernant le budget prévisionnel 2024, plusieurs autres délibérations sont à retenir.
Une nouvelle adjointe au maire.
C’est Virginie Ait Madi qui a été élue au poste d’adjointe en charge du sport, de la vie associative et de la démocratie participative, poste devenu vacant à la suite de la démission de Yacine Sene pour raisons professionnelles. C’est le maire en personne qui suivra désormais la mise en oeuvre du Pacte pour la transition.
Création d’une commission communale pour l’accessibilité.
Cette nouvelle commis-sion sera entre autres chargée de faire des propositions pour améliorer l’accessibilité aux per-sonnes souffrant d’un handicap, recenser les logements adaptés à ces dernières et établir un rapport annuel à ce propos. Il s’agit d’une responsabilité importante, plus de 9 % des Ardennais sont concernés.
La Ville aide le Cabaret Vert.
Avec le Festival des marionnettes, le Cabaret Vert fait partie du duo de tête des rendez-vous culturels de la région Grand Est. La Ville a décidé de faire l’acquisition d’une parcelle de terrain qui va permettre d’améliorer les conditions d’accès des festivaliers à leur camping.
Le projet Hermès se précise.
On n’en est pas encore aux travaux, mais les étapes administratives s’enchaînent pour le projet Hermès. Précédant de quelques jours leurs homologues d’Ardenne Métropole, les élus carolomacériens ont validé ce projet qui se traduira par la création de près de 300 emplois
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