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poésie

Résultats du concours de poésie Sonnet à la Ducale

Le

A l’oc­­ca­­­sion du concours de poésie « Sonnet à la Ducale » orga­­­nisé par le musée Arthur Rimbaud et la MCL Ma Bohème, pas moins de 133 sonnets ont été reçus.

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Poésie
Ipoustéguy, plume et trait du 14 novembre 2020 au 14 novembre 2021 à la Maison des Ailleurs
#Culture

Ipoustéguy, plume et trait

A l’ori­­gine du concours, un constat : il se trouve qu’Ar­­thur Rimbaud n’a rien écrit sur notre magni­­­fique place qui a tout pour elle, sauf un poème. Il s’agis­­­sait donc de répa­­­rer cet «  oubli  » afin d’of­­frir au chef-d’œuvre de Clément Méte­­­zeau et de Charles de Gonzague ses lettres de noblesse ! 

Les candi­­­da­­­tures reçues prove­­­naient de toute la France, mais aussi de Belgique, de Suisse, et même du Brésil, du Bénin et de Russie. Le jury, présidé par André Guyaux, a appré­­­cié l’ex­­cel­­­lence de nombreux poèmes concou­­­rants, qu’il a été diffi­­­cile de dépar­­­ta­­­ger… Nous vous livrons ici les lauréats : 

Caté­­­go­­­rie « éloge de la place Ducale » 1er prix

A la Place Ducale au son des carillons 
Viens battre le pavé du cœur de Char­­­le­­­ville ! 
Joyau monu­­­men­­­tal, il raconte la ville. 
Ocres, teintes rosées ornent les pavillons. 

Le long des arcades si légers papillons 
Nous aimons buti­­­ner. Chacun court, se faufile. 
La pers­­­pec­­­tive charme aux façades en file, 
Par grou­­­pe­­­ment de quatre alignées en rayons. 

Le frère de Clément a construit sa jumelle 
Sans la Dom-le-Mesnil. C’est le ciel qui se mêle 
Aux bleu­­­tés de l’ar­­­doise élue par Mété­­­zeau 

Voilà l’œil très comblé quand vrai­­­ment rien n’achoppe 
De ces ensembles-là mode­­­lés au ciseau. 
Des parfums variés émanent des échoppes. 

Eliza­­­beth de Cour­­­ti­­­vron 

Caté­­­go­­­rie « Sonnet à la manière de Rimbaud » – 1er prix 

M’em­­­bê­­­ter à crever, cœur vide et tête vague, 
Tel un loup morfondu sorti du Petit Bois, 
Sous les pavillons vieux qui sentent le bour­­­geois 
Et l’urine depuis Charles dit de Gonzague, 

Et d’arc en arc, cher­­­chant du tabac dans ma blague, 
Traî­­­ner ma flemme épaisse et mon âme aux abois 
Pendant que la fontaine expire et que les toits 
Sont battus de la pluie ainsi que de la schlague, 

Cracher dans chaque flaque et sur chaque vantail, 
Décou­­­per un profil navré d’épou­­­van­­­tail 
A la jaune lueur d’un bec de gaz languide, 

Fumer, rêver, filer l’en­­­nui méti­­­cu­­­leux 
Sous l’œil creux d’un pandore ivre et somni­­­cu­­­leux, 
Tels sont mes soirs de joie en ce chef-lieu morbide. 

Pierre Bénard

Un pôle de la Bibliothèque nationale de France derrière la gare ?
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