Le patri­­­moine, ça s’en­­­tre­­­tient ! A l’échelle d’une ville comme la nôtre, ce patri­­­moine est consti­­­tué notam­­­ment de construc­­­tions qu’il convient d’en­­­tre­­­te­­­nir et de restau­­­rer. Depuis le mois dernier, trois chan­­­tiers de ce type ont ouvert. 

Forti­­­fi­­­ca­­­tions de Mézières 

Le chan­­­tier débuté le mois dernier, mené pour le compte de la Ville par l’as­­­so­­­cia­­­tion Ardennes patri­­­moine inser­­­tion, consiste à conso­­­li­­­der et restau­­­rer le mur d’en­­­ceinte situé sur le bas de la prome­­­nade de la tour du Roy. Ce mur du XVIe siècle a été bâti en pierre de Romery. Problème, cette dernière n’existe plus que sous forme de pavés, alors qu’il s’agit ici de rempla­­­cer un certain nombre de moel­­­lons endom­­­ma­­­gés. La solu­­­tion est venue de Belgique, avec une autre pierre simi­­­laire (toutes deux sont du grès) dispo­­­nible aux bonnes dimen­­­sions. Les travaux vont se pour­­­suivre tout l’hi­­­ver et le haut du mur restauré sera orné avec de la pierre de Dom-le-Mesnil. 

Église du Sacré-Coeur 

La Ville est en train d’amé­­­na­­­ger une rampe laté­­­rale sur la gauche de l’édi­­­fice, côté boule­­­vard Gambetta. Cons­­­truite en béton, elle sera recou­­­verte d’un pare­­­ment mélan­­­geant pierre bleue et pierre de Dom, puis dotée d’un garde­­­corps. 

L’autre partie de ce chan­­­tier consiste à reprendre le perron menant au portail prin­­­ci­­­pal. Il s’agit d’une part de restau­­­rer ou rempla­­­cer les balustres d’ori­­­gine, toujours en pierre de Dom, d’autre part de refaire les marches en utili­­­sant cette fois de la pierre de Massan­­­gis, que l’on retrouve par exemple sur les esca­­­liers descen­­­dant du théâtre vers la place Ducale. L’en­­­semble sera achevé au sortir de l’hi­­­ver.

Manes­­­tamp 

Dernier chan­­­tier patri­­­mo­­­nial, celui concer­­­nant la friche indus­­­trielle de la Manes­­­tamp, rue de l’Abreu­­­voir. Ce secteur fait l’objet d’un vaste projet de restau­­­ra­­­tion et mise en valeur. Dans l’at­­­tente, cette première phase se traduit par les travaux néces­­­saires à la mise en sécu­­­rité et la préser­­­va­­­tion des bâti­­­ments exis­­­tants, édifiés il y a un siècle.