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A la découverte du bois énergie

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Avec cette nouvelle exten­sion et la construc­tion d’une nouvelle chauf­fe­rie biomasse, le « bois éner­gie » devien­dra la prin­ci­pale source d’éner­gie renou­ve­lable du réseau de chaleur Caro­lo­ma­cé­rien. Mais en quoi cela consiste, et comment cela va-t-il se passer, rentrons dans les détails de ce qui alimen­tera notre réseau.

Le bois-énergie, c'est quoi ? | Dalkia
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L’en­semble des matières orga­niques utili­sées pour produire de l’éner­gie consti­tue ce que l’on appelle la “biomasse éner­gie”. Une éner­gie poten­tiel­le­ment inépui­sable lorsqu’elle est issue de forêts françaises gérées dura­ble­ment ou d’un proces­sus de tri et de valo­ri­sa­tion des sous-produits, qui s’ob­tient notam­ment par combus­tion : le bois-éner­gie. Ce terme désigne le bois utilisé à des fins éner­gé­tiques pour produire prin­ci­pa­le­ment de la chaleur et de l’élec­tri­cité, après trans­for­ma­tion sous forme de bûches, de plaquettes ou de granu­lés. *

Le bois-éner­gie utilisé comme combus­tible dans les chauf­fe­ries est en quelque sorte le « déchet du bois », consé­quence de l’ex­ploi­ta­tion fores­tière et de l’en­tre­tien des forêts. Il s’agit du bois non utilisé prove­nant d’éla­gages, de rési­dus fores­tiers, des produits connexes de scie­ries… mais qui peut encore servir ! Le bois qui alimente les chauf­fe­ries est un sous-produit d’une première exploi­ta­tion qui est consti­tué en majeur partie de plaquettes fores­tières. C’est une ressource qui, igno­rée, serait venue gros­sir le volume des déchets. A la place, une nouvelle vie lui est donnée. 


Pourquoi le bois-éner­gie est une éner­gie renou­ve­lable ? 


On parle d’éner­gie renou­ve­lable si son utili­sa­tion n’a pas pour consé­quence la dispa­ri­tion irré­mé­diable de la ressource et si elle se régé­nère à l’échelle d’une vie humaine. C’est le cas de la forêt française, qui ne met que quelques dizaines d’an­nées à se renou­ve­ler, contrai­re­ment aux éner­gies fossiles telles que le gaz, le char­bon ou le pétrole, qui ont mis des millions d’an­nées à se former. Par ailleurs, la quan­tité de CO2 que le bois émet en brûlant équi­vaut à la quan­tité qu’il a absor­bée lors de sa crois­sance. 

Le bois-éner­gie comprend égale­ment d’autres sources (connexes issus de la trans­for­ma­tion du bois, bois en fin de vie, etc.) parti­ci­pant ainsi au prin­cipe d’éco­no­mie circu­laire. La gestion durable des forêts permet, de surcroît, de rendre cette ressource inépui­sable par le renou­vel­le­ment perma­nent du stock de bois, à condi­tion de conser­ver un taux de prélè­ve­ment raison­nable. 


Le bois-éner­gie, comment ça marche ? 


L’ap­pro­vi­sion­ne­ment en bois-éner­gie se fait à l’échelle locale, dans un rayon de moins de 100 km autour des chauf­fe­ries, avec des exploi­tants fores­tiers arden­nais. Une fois livré, il est contrôlé et stocké puis brûlé et trans­formé en éner­gie ther­mique le plus souvent sous forme d’eau chaude. La chaleur produite est utili­sée pour alimen­ter le réseau de chaleur d’une ville et chauf­fer tous les bâti­ments qui lui sont raccor­dés : piscines, habi­ta­tions, écoles, bureaux, etc. Les émis­sions issues de la combus­tion du bois (cendres) sont filtrées et stockées dans des bennes spécia­li­sées afin d’être reva­lo­ri­sées en épan­dage agri­cole par exemple, dans une logique d’éco­no­mie circu­laire.

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